RECYPARK
Client : Brussels Propreté
Team : TAKTYK, Babini Gheysen, Ten architects
Program : Recypark
Location : Brussels (Belgium)
Surface Area :NC
Cost : NC
Date : 2025
A landscape
strategy rooted in on-site pollution management. The winning
proposal of the Recypark competition in Brussels enabled the development of a
landscape strategy based on in situ pollution management. By adapting
interventions to the actual level of contamination, the project avoids
unnecessary works, protects users’ health, and promotes the reuse of existing
materials.
Two zones,
two approaches
The site is
composed of two areas with different levels of pollution. Each area is
therefore addressed through a specific strategy.
A highly
polluted zone: protect and reuse
In the
corner parcel of the site, pollution levels are higher. To avoid any health
risks, contaminated soils are not disturbed. The existing concrete surfaces are
preserved and act as a protective barrier, preventing any contact with the
pollution.
The buildings are retained and reused to host a donation center and shared
community spaces around an inner courtyard. Minor surface adaptations may allow
the introduction of vegetation, without compromising safety and always in
agreement with environmental authorities.
A
moderately polluted zone: responsible intervention. The
Recypark parcel is less polluted. Here, lighter interventions are possible.
Certain layers of soil and asphalt are opened in order to reuse existing
materials and manage polluted soils directly on site.This approach limits soil transport, reduces the environmental impact of the
works, and helps control costs, while ensuring a safe and compliant use of the
site.
A landscape
based on living soils
The
landscape design is based on the reconstruction of living soils, taking into
account the specific characteristics of the site, including existing pollution.
The aim is to recreate diverse and evolving spaces capable of supporting
layered, diversified, and locally adapted vegetation.Living
soils are developed using plants that can establish themselves in poor soil
conditions. These pioneer species gradually improve soil quality by naturally
enriching it over time. Through this process, the soil progressively regains
its capacity to support plant life.
The project
also seeks to demonstrate, in a tangible way, how adapted planting techniques
can restore degraded soils. This approach turns the landscape into an
educational tool, illustrating soil regeneration through vegetation and
highlighting the importance of living soils in an urban environment
La réponse lauréate de ce concours de Recypark a Bruxelles
nous a permis de développer une stratégie paysagère qui part de la gestion de
la pollution in situ. En adaptant les interventions au niveau réel de
pollution, le projet évite des travaux inutiles, protège la santé des usagers
et favorise le réemploi des matériaux existants.
Deux zones, deux approches
Le site est composé de deux zones présentant des niveaux de
pollution différents. Chacune fait donc l’objet d’une stratégie spécifique.
Une zone fortement polluée : protéger et réutiliser
Dans la parcelle située à l’angle du site, la pollution est plus importante.
Pour éviter tout risque pour la santé, les sols contaminés ne sont pas
déplacés. Les surfaces existantes en béton sont conservées et servent de
barrière protectrice, empêchant tout contact avec la pollution.Les bâtiments
sont maintenus et réutilisés pour accueillir un centre de don et des espaces de
rencontre autour d’une cour intérieure. De petites adaptations superficielles
pourront permettre l’introduction de végétation, sans compromettre la sécurité,
et toujours en accord avec les autorités environnementales.
Une zone modérément polluée : intervenir de manière
responsable
La parcelle du Recypark est moins polluée. Ici, une intervention plus légère
est possible. Certaines couches de sol et d’asphalte sont ouvertes afin de
réutiliser les matériaux existants et de gérer les terres polluées directement
sur place.Cette approche limite le transport de terres, réduit l’impact
environnemental des travaux et permet de maîtriser les coûts, tout en
garantissant un usage sûr et conforme du site.
Un paysage fondé sur des sols vivants
L’aménagement paysager du site repose sur la reconstruction de sols vivants, en
tenant compte des caractéristiques spécifiques du lieu, y compris la présence
de pollution. L’objectif est de recréer des espaces variés et évolutifs,
capables d’accueillir une végétation diversifiée, adaptée aux conditions
locales et organisée en plusieurs strates.Les sols vivants sont développés à
partir de plantes capables de s’implanter dans des sols pauvres. Ces plantes
pionnières favorisent progressivement l’amélioration de la qualité du sol, en
l’enrichissant naturellement au fil du temps. Grâce à ce processus, le sol
retrouve peu à peu sa capacité à soutenir la vie végétale.
Le projet vise également à montrer concrètement comment des
techniques de plantation adaptées permettent de restaurer des sols dégradés.
Cette démarche fait du paysage un véritable outil pédagogique, illustrant la
régénération des sols par le végétal et l’importance des sols vivants dans un
environnement urbain