Imagine, prefigure, co-construct
MARCH
The March Atlas : surveying at the crossroads of ordinary and
remarkable landscapes.
According to the American geographer JB Jackson,
the term “march” was a gothic term used to describe the forest. It
referred to the border of the woods, a limit between inhabited
civilization and the wilderness of northern Europe. The edge of the
forest was considered the border of the community, the border between
man and nature. But this edge was also a space that served as an
interstice with varying uses throughout the changing seasons. Reflecting
this duality of the term, the modern word “march” originates from the
combined words “margin” and “merge”.
Gathered
by landscape, our collective work is formed through our shared passion
of the land. Our process involves visiting the sites that we use, and if
possible, inviting the future users of the site to do the same. We
collectively immerse ourselves into the environment with all of its
particularities and enrich ourselves with different ways of looking at
these edge conditions. It is an exercise of attempting to understand the
place’s existing practices, values, and its systems. We will focus on
the edges between urban and landscape to study the ongoing dialogue with
the adjoining fabrics and in order to identify the qualities of the
site in the context of its environment.
Through
these observations, we produce a carefully assembled atlas of edges on
several scales, urban and landscape sequences as well as the larger
landscape scale. These studies allow us to establish an in-depth
knowledge of the territory and further enable the identification of
blocking points and assets on which to work on in order to carry out the
preliminary studies in a coherent manner. These studies consist of
revealing, quantifying and mobilising the material, plant, human and
non-human resources that the site contains to initiate its
transformation. Nourished by readings and analyses of pre-existing
documents and studies, we thoroughly account for the site in a plethora
of different perspectives.
ARPENTAGE
Le March Atlas : arpentage à la croisée des paysages ordinaires et remarquables.
Selon le géographe Américain JB Jackson, le terme march provient de l’époque des goths et évoquait la forêt. Cet espace correspondait à une zone de frontière, une limite entre les enclaves habitées et la nature sauvage du nord de l’Europe. Le bord de la forêt était considéré comme l’extrémité de la communauté.Ce repère était aussi un interstice qui variait au cours des saisons et pouvait porter des usages multiples. En langue anglaise, le mot March est à l’origine de margin (marge) et merge (mélanger).
Fédérer autour du paysage nous invite à définir et qualifier ce bien commun, à partager la lecture qui en est ainsi faite autour d’un ouvrage collectif. Nous allons à la rencontre des lieux et si possible des usagers pour nous imprégner du site et de ses singularités, nous enrichir des différents regards portés sur les bords et l’épaisseur. Il s’agit de comprendre ses pratiques, ses valeurs. Nous nous concentrerons sur les lisières urbaines et paysagères pour étudier le dialogue en cours avec les tissus attenants et identifier les leviers de qualification du site à son environnement.
Nous produisons avec la matière ainsi glanée un atlas sensible des bords sur plusieurs échelles, des séquences urbaines et paysagères mais également du grand paysage. Cet état des lieux nous permet d’établir une connaissance approfondie du territoire d’étude et d’identifier clairement les points bloquants et atouts sur lesquels travailler pour mener de manière cohérente les études préalables. Faire l’inventaire, c’est révéler, quantifier et mobiliser les ressources matérielles, végétales, humaines et non humaines dont le site recèle pour engager sa transformation. Cet inventaire se nourrit des lectures et analyses des documents et études préexistants.
ATELIER PARTICIPATIF
Nous sollicitons et intégrons les
habitants au cœur du processus de projet, d’abord pour faire découvrir le site puis pour en changer les perceptions. Ensemble,
il s’agit d’imaginer de nouveaux usages tout au long de la mise en place du
projet.
Nous sollicitons et intégrons les
habitants au cœur du processus de projet, d’abord pour faire découvrir le site puis pour en changer les perceptions. Ensemble,
il s’agit d’imaginer de nouveaux usages tout au long de la mise en place du
projet.
Cette méthode a aussi pour but de révéler de manière ouverte
et décomplexée les coulisses du processus de création. Peu importe son échelle,
le projet ne peut être envisagé comme la répétition de formes urbaines et
dispositifs paysagers génériques. Chaque site apporte des réponses singulières
et adaptées.
Le format de l’atelier est malléable,
fabriqué à chaque projet selon l’objectif ciblé, les populations associées et
la ressource disponible. Les outils proposés sont donc perpétuellement
requestionnés.
Nous aspirons à proposer un cycle d’interventions
assurant la variabilité des formats et la cohésion autour d’un projet itératif.
Nous mettons en place des actions pionnières, co-construites avec les habitants,
pour provoquer les usages et la relation au site.
Taktyk s’entoure régulièrement d’artistes
locaux pour élargir le regard : chorégraphes, vidéastes, graphistes, scénographes,
street-artists… Ces collaborations explorent l’insolite, le décalé, et fédèrent
autour du projet pour en faire un véritable morceau de territoire.
Ensemble, nous travaillons pour créer un espace non seulement au service de sa fonction et de son environnement, mais également un espace qui devient une partie de la communauté. Un espace qui appartient uniquement à ses usagers, et change à mesure que les besoins évoluent.
PARTICIPATORY WORKSHOP
From
start to finish, the users of the site are integrated in the project
design process through participatory workshops. These workshops create a
strong connection between the site and the users, established first
through observation and rediscovery of the site, followed by the
envisioning of a new space with the enrichment of our shared and
individual experiences.
From
start to finish, the users of the site are integrated in the project
design process through participatory workshops. These workshops create a
strong connection between the site and the users, established first
through observation and rediscovery of the site, followed by the
envisioning of a new space with the enrichment of our shared and
individual experiences.
This
method also aims to reveal in an open and uninhibited way the
behind-the-scenes of the creative process. Regardless of its scale, a
project cannot be formulated through the repetition of generic urban
forms and landscape devices. As each site is different, each site calls
for unique and adapted responses.
The
format of the workshops are tailored for each project according to the
project’s needs and objectives, participants’ needs, as well as
available resources. Based on these variables, we formulate a cycle of
action that best facilitates the exchange of feedback in order to
proceed cohesively in an iterative workflow. Together with the
inhabitants, we set up preliminary actions that promote new uses and
relationships to the site.
Taktyk
works regularly with local artists to foster culture in different ways:
choreographers, videographers, graphic designers, scenographers, street
artists... These collaborations explore connecting the site to the
community through other forms of art, and unite the project uniquely
with the local community.Together
we work to create a space that not only serves its function
harmoniously with its surroundings but also creates a space that becomes
a part of the community. A space that belongs uniquely to its local
community and changes with it as the needs of the community change.
CONCERTATION
Nous menons des ateliers de co-conception fondés sur une
solide expérience d’accompagnement et d’animation. L’objectif commun des
ateliers est de mettre en pratique l’élaboration d’une véritable méthode
d’échanges et d’interfaces entre les acteurs multiples des territoires
d’études, de mettre en place des conditions du dialogue au travers d’outils
d’analyse et de projets co-productifs et participatifs.
La concertation s’adresse aux différentes parties prenantes
du projet et s’envisage à mesure du temps de travail. Elle a pour mérite de
réunir tous les acteurs autour de la table, d’évacuer les biais relationnels
et/ou hiérarchiques pour mettre en place un engagement réciproque construit sur
les fondements d’une vision partagée. Pour cela, notre posture d’animateur maintes fois éprouvée garantit la circulation fluide de la parole dans un climat de travail apaisé et productif. ll s’agit de proposer une méthode de projet pour fabriquer
un récit commun, créer les conditions du dialogue et instaurer une fréquence de
rencontres entre les différents acteurs du projet et les habitants.
Notre démarche intègre une vision transversale des
problématiques retenues. Elle propose une mise en relation et en cohérence des
approches thématiques et des perspectives de projets. Selon l’étape, il s’agit
de révéler les paysages vécus, d’élaborer des possibles, de travailler sur un
scénario finalisé.
Cette approche convoque également les différentes
temporalités et phasages de réalisation du projet, en venant identifier, mesurer, envisager les
stratégies les plus à même de combiner opérationnalité et ingénierie. Au cours de ces temps forts,
des hypothèses sont esquissées et retenues pour produire un projet partagé
collectivement. Les
enjeux d’aménagements durables doivent transformer les croisements paysagers, sociaux, environnementaux, politiques et
économiques concentré en de véritables
atouts et moteurs de développement.
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